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29/01/2019 |
Rien ne prouve que la pratique
d’exercices physiques puisse prévenir la survenue de
troubles musculo-squelettiques (TMS). |
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S’échauffer avec un coach avant de travailler, pratiquer
quelques exercices de renforcement musculaire ou des
étirements avant de se mettre au poste… Ces pratiques
sportives sont de plus en plus courantes dans les
entreprises, et souvent bien vues par ces dernières.
Sont-elles pour autant efficaces pour prévenir
l’apparition de troubles musculo-squelettiques (TMS),
motif pour lequel elles sont souvent mises en œuvre ?
L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS)
émet des doutes et a tenu à en informer les acteurs de
prévention dans un communiqué de presse publié le 22
janvier. |
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17/10/2018 |
Prévention du risque radiologique pour
les travailleurs : une instruction précise les
conditions d’application des récents décrets |
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La Direction générale du Travail (DGT) et l’Autorité de
sûreté nucléaire (ASN) ont signé une instruction commune
relative à la prévention des risques d’exposition aux
rayonnements ionisants. Cette instruction fait suite à
la publication, le 4 juin dernier, de deux décrets
visant à mieux prendre en compte les risques liés aux
rayonnements ionisants dans la démarche générale de
prévention des risques professionnels.
L’instruction n° DGT/ASN/2018/229, signée le 2 octobre
dernier, a pour objet de présenter et d’expliciter les
nouvelles dispositions issues des décrets n° 2018-437 et
2018-438 du 4 juin 2018, ainsi que les dispositions
transitoires, en apportant aux agents de contrôle de
l’inspection du travail, aux inspecteurs de la
radioprotection et aux inspecteurs de la sûreté
nucléaire les précisions techniques favorisant une
application harmonisée des textes.
Poursuivant un objectif de synthèse, cette nouvelle
instruction se concentre principalement sur les
évolutions induites par les deux décrets précités. |
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01/2019 |
Bilan annuel de l’exposition
professionnelle aux rayonnements ionisants en France
Modalités de surveillance de l’exposition des
travailleurs |
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Le code du travail prévoit que tout travailleur, salarié
ou non, exposé aux rayonnements ionisants bénéficie
d’une surveillance médicale renforcée sous la
responsabilité du médecin du travail. Sa mise en œuvre
repose sur un suivi dosimétrique individuel au cours de
l’activité professionnelle.
Un travailleur est classé en catégorie A ou B, suivant
la nature du poste. Ce classement radiologique par
l’employeur après avis du médecin du travail, est
effectué sur la base d’une estimation prévisionnelle des
doses susceptibles d’être reçues :
en catégorie A. Les travailleurs susceptibles d’être
exposés professionnellement à une dose efficace
supérieure à 6 millisievert (mSv) sur 12 mois glissants
ou une dose équivalente supérieure à 3/10e des limites
d’exposition (cf. ci-dessous) ;
en catégorie B. |
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13-/11/2018 |
La santé des travailleurs
sous-traitants dans le secteur du nucléaire |
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Si aujourd'hui la santé au travail peu apparaître comme
un droit « naturel » des travailleurs, ce n’est bien
qu'en apparence, car la construction des politiques
publiques sur ce sujet n’est pas si évidente. Comment,
par exemple, expliquer qu'au lancement du programme
électro-nucléaire en France (dans les années 50) les
principaux syndicats apportaient leur soutien, alors
même que les risques sur l’exposition à la radioactivité
sont connus depuis les années 30 ? Marie-Aurore Ghis
Malfilatre nous montre à travers son étude que le
développement que nous connaissons actuellement sur les
questions de santé au travail dans le nucléaire résulte
de configurations d’acteurs sociaux à un moment donné. |
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Marie-Aurore Ghis ” Ethnographie du travail dans la
sous-traitance nucléaire” |
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22-08-2018 |
Des infirmières au coeur du nucléaire |
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Une centaine d'infirmières travaille dans les centrales
nucléaires françaises. Salariées d'EDF, elles veillent
sur la santé des travailleurs de ces sites sensibles.
Nous avons rencontré ces spécialistes de la
radioactivité dans la centrale nucléaire de Paluel, en
Normandie. |
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2017 |
La CGT face au problème de la
sous-traitance nucléaire à EDF. Le cas de la
mobilisation de Chinon (1987-1997) |
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L’étude de la division du travail et de l’exposition aux
risques professionnels dans l’entreprise nationale
Électricité de France (EDF) révèle de fortes disparités
entre agents statutaires et salariés du secteur privé
intervenant en sous-traitance, et ce dès le lancement
des premières installations nucléaires. Centré sur le
cas de la centrale nucléaire de Chinon, l’article montre
comment cette séquence s’amorce localement et les effets
qu’elle produit sur les positionnements de quelques
syndicalistes CGT et de médecins, qui vont articuler de
manière inédite et dans un contexte particulier le
problème de la sous-traitance et celui de la santé au
travail. On décrit ensuite comment, tout en remontant
dans l’espace public national dans les années 1990 sous
l’action conjuguée de syndicalistes et de relais
scientifiques, parlementaires et médiatiques, le
problème des salariés du privé reste marginal pour un
syndicalisme du secteur public attaché prioritairement à
la défense des salariés statutaires. |
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11/01/2019 |
CSE : attributions du CSE en matière
de santé, de sécurité et de conditions de travail |
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Un comité social et économique (CES) est mis en place
dans les entreprises d’au moins 11 salariés. Cette
nouvelle instance unique de représentation du personnel,
créée par l’ordonnance du 22 septembre 2017 citée en
référence, est composée de l’employeur et d’une
délégation élue du personnel ; elle est amenée à se
substituer aux actuels délégués du personnel dans les
entreprises d’au moins 11 salariés et aux trois
instances, délégués du personnel, comité d’entreprise et
CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions
de travail) dans les entreprises d’au moins 50 salariés.
Ses attributions sont définies en fonction de l’effectif
de l’entreprise, notamment dans les domaines de la
santé, de la sécurité et des conditions de travail |
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18/12/2018 |
« Rêver sous le capitalisme » :
comment le travail empoisonne nos nuits |
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Peut-être avez-vous déjà rêvé que vous assassiniez vos
collègues à coups de pelle, ou que vous reviviez, minute
par minute, votre journée au bureau, angoisse en sus.
Vous en avez alors fait l’expérience : les rêves sont
perméables au monde social, qui vous travaille jusqu’au
creux de vos draps.
Ce sont ces rêves de souffrance au travail, étonnante
matière, que la réalisatrice et anthropologue Sophie
Bruneau a choisi d’utiliser pour fabriquer « Rêver sous
le capitalisme », un documentaire en salles ce 12
décembre. « Travailler sur les fictions de la
conscience, pour moi qui suis cinéaste du réel, c’était
quelque chose », s’amuse Sophie Bruneau, consciente du
paradoxe. |
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